» Box de Gracieux Danseur EC

Bas dis donc, t’en mets du temps !



Je marchais dans les écuries. Aujourd’hui, j’avais prévu de faire faire un petit entraînement facile à Gracieux dans le but d’évaluer ses compétences générales. Bien sur, ce ne serait rien de bien compliqué ! Je me dirigeais donc joyeusement vers l’écurie où logeait à présent mon étalon. Je pénétrai dans le bâtiment et me dirigea vers son nouveau box. Le bel étalon était allongé dans sa paille, en train de mâchouiller quelques brins de sa litière. Je souris et encore une fois, je le dérangeai lorsqu’il était allongé^^ Je claquai de la langue. Il tourna sa tête intelligente vers moi et lentement, il avança ses membres devant lui avant de se relever de toute sa masse impressionnante de muscles. Je souris et m’avança vers lui. Je flattai son encolure en souriant.

« Re mon beau ! »

Je souris et partit chercher mes affaires de pansage récemment achetées. Puis, je revins dans son box et lui retira la couverture verte pomme que j’avais spécialement achetée pour lui. Je la posai sur la porte du box et je rentrai les affaires de pansage dans le box. Je lui flattai l’encolure et sortit mon cure pied. Passant mes doigts sur son boulet, j’exerçai une légère pression dessus et je lui demandai de me le donner. Danseur rechigna un peu mais finalement, je pus prendre son sabot. Je le curai soigneusement, retirant les petits amas de copeaux qui étaient venus se loger contre la sole. Puis, je le félicitai et continua avec les autres sabots. Ils n’étaient pas tellement sales, je les avais nettoyés le matin même ! Puis, je pris mon étrille et je commençai à le brosser avec des gestes circulaires. Gracieux était attentif à chacun de mes gestes et semblait particulièrement calme. J’avais remarqué qu’il avait reculé dans un coin de son box et ne semblait pas très enclin à être pansé dans son box. Je souris et lui donna un petit bonbon à la banane puis, je lui passai le bouchon. Je pris soin ensuite de démêler soigneusement sa crinière en brosse et je fis quelques pions. Ce n’était pas très difficile car la crinière était courte et je pouvais donc lui faire des petites tresses sans problèmes. Je fis également une tresse de queue à l’étalon après la lui avoir soigneusement démêlée. Je souris et lui flatta l’encolure.

« Bien mon ange. »

Puis, je pris ma brosse douce et je la lui passai sur la tête et ensuite sur le corps. Je lui passai également l’époussette et lustra ses poils qui devinrent doux et brillants. Puis, je lui passai un peu d’éponge humide sur les yeux et les naseaux. Je souris en voyant qu’il était devenu tout propre. Je lui passai un licol et l’attacha à un anneau d’attache situé dans son box, au dessus de la mangeoire. Je souris et lui fit un bisou sur les naseaux.

« Je reviens tout de suite. Le temps d’aller chercher tes affaires ! »

Je sortis du box et me dirigea vers la sellerie. Prenant mon porte selle, je posai dessus ma selle mixte, mon tapis vert pomme, mon amortisseur et le bridon de l’étalon. J’y mis également les protections et le couvre rein puis, je retournai dans le box de mon loulou. Je lui flattai l’encolure lorsque je rentrai puis, je pris mon tapis de selle et le lui posa sur le dos. Je posai ensuite mon amortisseur et ma selle mixte. Lui flattant l’encolure et dégarottant bien, je sanglai ensuite progressivement, y allant plutôt délicatement pour ne pas le brusquer. Je lui mis ensuite le licol en collier et je passai les rênes sur l’encolure de l’étalon. Puis, je lui mis délicatement le bridon. Gracieux ne rechigna pas et se laissa faire sans reculer ou lever la tête haute dans le ciel ! Je le félicitai et lui posa les guêtres vertes pommes ainsi que les protèges boulets de la même couleur. Je souris et lui flatta l’encolure.

« Le vert te va très bien ! »

Je mis ma bombe et le détacha. Puis, je le sortis du box et je me mis en selle. Nous nous dirigeâmes vers la carrière de dressage dont j’avais laissé la porte ouverte.

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Nous pénétrâmes dans la carrière de dressage. Le sable était très fin et se soulevait en petits nuages de poussières sous nos pas. J’arrêtai mon étalon au centre de la carrière et je le sanglai délicatement. Puis, j’étirai ses membres avec soin pour éviter que des plis quelconques ne viennent se former sous la sangle. Je descendis mes étriers et me mis souplement en selle. Immédiatement, Gracieux commença à piaffer. Il renâcla et recula de quelques pas. J’ajustai mes rênes et pressa mes mollets. Je le mis vigoureusement en avant pour qu’il arrête de faire sa petite comédie. L’étalon se mit donc en marche. Il se traversait. Je sentais que cette séance ne serait pas des plus calmes mais cela ne me faisais ni chaud ni froid car j’aimais les défis. Je lui laissai un peu les rênes pour qu’il allonge son encolure et s’étire mais Gracieux n’en fit rien. Il mâchait son mors vigoureusement et ne semblait pas décidé à se décontracter dans son encolure. Je continuai de lui demander de relâcher la tension dans son encolure. Au final, l’étalon se détendit légèrement mais restait très nerveux sous ma selle. Je souris et lui flatta l’encolure.

« Bien Danseur. »

Je lui fis faire quelques minutes de pas pour qu’il s’échauffe doucement ses muscles et se mette en route. Je lui faisais changer régulièrement de main pour qu’il se détende bien à chaque main. Il semblait un peu plus calme mais je me doutais que c’était en quelque sorte le calme avant la tempête. Je souris puis, je commençai à reprendre mes rênes progressivement. Immédiatement, Gracieux commença à se traverser. Voilà qu’il se remettait à se chauffer. Vraiment, je ne comprendrais jamais rien à ce genre de chevaux. Pourquoi toujours devenir nerveux lorsque l’on reprend des rênes ? La seule réponse plausible que je trouvais était qu’il stressait dès que je prenais mes rênes. La première chose que je devrais faire c’est bien le détendre dans chaque allure. Pas seulement l’échauffer mais lui demander de se poser, de venir naturellement sur le mors sans se traverser et piaffer. Je souris : ce défi me plaisait bien. J’allais surement bien travailler avec cet étalon. Je récupérai donc mes rênes et le mit sur un cercle. J’accompagnais le balancier de son encolure avec mes coudes mais au fur et à mesure que je lui demandais une légère incurvation, je cessais d’accompagner le balancier de son encolure avec mes coudes. Immédiatement, Gracieux cessa de se détendre et commença à secouer la tête dans tous les sens. Je mis plus mes jambes et continua ma demande. L’étalon céda enfin et daigna se placer. Je souris et le félicitai avec la voix puis, je le fis changer de main, gardant le placement. Gracieux restait placé mais semblait être beaucoup plus nerveux car il ne cessait de se traverser et de piaffer de temps à autres. Ca ne me fis ni chaud ni froid et je pressai mes mollets. Je lui demandai de partir au trot et l’étalon s’exécuta. Je me mis au trot enlevé. Je continuai de lui demander de se placer mais cette fois, il semblait que Danseur se calmait un peu maintenant qu’il était parvenu à une allure un peu plus rapide. Je le gardai sur un cercle puis, je lui demandai de prendre la diagonale pour changer de main en restant placé. Il s’exécuta à merveille et je ne regrettai pas d’avoir acheté un cheval comme ça ! Bien que parfois, il se traversait et qu’il m’envoya une bonne ruade dans les dents, il semblait vraiment très doué en dressage et son trot était très beau et très confortable. Je le félicitai et le repassai au pas, lui laissant les rênes longues.

« C’est bien mon ange. »

Après quelques minutes à le laisser souffler au pas, je récupérai mes rênes et lui demandai immédiatement le placement au pas. Mon étalon secoua vigoureusement la tête et prit le trot. Je le repassai au pas et redemanda le placement. Il me fallut cinq bonnes minutes avant d’obtenir ce que je voulais. Puis, je lui redemandai le placement au trot. Le joli gris s’exécuta bien et se plaça sans que j’eus besoin de lui demander pendant dix minutes. Je m’assis dans ma selle et plaça mes aides du départ au galop. Je n’eus pas le temps de m’habituer à l’allure que je me retrouvai immédiatement par terre. Goûtant au sable fin de a carrière, je sentais mes muscles endoloris et me releva pleine de terre. Je m’essuyai la bouche avec le revers de ma manche et me releva. Mon étalon galopait comme un fou. Malgré la cuisante honte d’avoir fini par terre dès la première séance, je ne pus m’empêcher d’admirer ses allures magnifiques. Gracieux galopait certes, mais il ne faisait pas que ça. Un moment j’eux l’impression qu’il dansait tellement il était beau lorsqu’il galopait ainsi : placé, le dos arrondi et l’allure régulière. Il passa à côté de moi dans cette allure et me voyant relevée, il partit plein cul à l’autre bout de la carrière. Arrivé près de la barrière, l’étalon repassa au trot dans une transition digne d’un grand champion. Mais ça aurait été mieux si j’avais été sur son dos. Je me dirigeai donc vers l’endroit où il venait de s’arrêter de trotter. L’étalon hennit doucement vers moi, l’air de dire : « Ba dis donc, t’en mets du temps ! » Je ris doucement et me remis souplement en selle. Je récupérai mes rênes et constata qu’il avait l’air plus détendu que lors de mon début de détente. Je me promis que la prochaine fois que je m’aventurerais sur son dos, je le ferais pêter en l’air dans le rond de longe. En attendant, je lui demandai le placement au pas que j’obtins immédiatement. Je le mis au trot et lui redemanda le départ au galop. Cette fois prête à l’éventualité de me retrouver par terre, je constatai que l’étalon n’avait plus tellement envie de s’amuser et restait calme. J’eus un sourire et je le mis sur le cercle, lui demandant de se placer. Alala ! Il était vraiment adorable cet étalon ! Je lui flattai l’encolure et lui fit faire un tour de carrière. Puis, je le fis prendre la diagonale et lui demanda un changement de pied sur la diagonale. Je l’obtins et constata qu’il était resté placé. Je le félicitai et le remis sur le cercle. Après quelques minutes de galop, je repassai l’étalon au trot puis au pas. Il bavait abondamment et cela me fit sourire. Tant mieux ! Au moins, il travaillait ! Je lui flattai son encolure dont on commençait à voir les veines. Je retirai son couvre rein. Voilà, ainsi se terminait la détente !

« Bon travail Gracieux. »

Après quelques minutes au pas, je repris mes rênes et cette fois, après avoir obtenu le placement, je fis faire à l’étalon quelques cessions à la jambe. Rien de bien méchant, juste pour voir à peu près ce qu’il pouvait me faire. Et je compris que ce cheval n’avait rien d’un petit cheval de club ! Il avait rééllement un potentiel en dressage. En effet, Danseur me fit des cessions à la jambe magnifique et, ravie, je lui demandai la même chose à l’autre main. Il me réalisa l’exercice niquel aux deux mains. Alors, deux options : ou ce cheval était vraiment un être formidable doué d’un talent inimaginable, ou alors, il était dans un bon jour et demain, ce serait à peine si je pourrais le placer ! Je penchais plutôt sur la deuxième hypothèse et mon inconscient me fit comprendre que je devais bien profiter de ce que j’avais aujourd’hui car je ne risquerais peut-être pas de le retrouver avant un petit moment ! Je souris et je lui flattai l’encolure. J’avais testé le bel étalon en dressage mais pas encore en saut. C’est ainsi que je sautai de cheval et que j’installai des barres au sol d’un côté de la carrière et des chandeliers de l’autre. Pour l’instant, je n’avais pas installé d’obstacles et je me remis en selle. Je demandai le trot à mon étalon. Il se plaça. Une bonne attitude en dressage ou en saut car je savais qu’il restait contrôlable ainsi. Je raccourcis un peu mes étriers en restant au trot assis puis, je me mis en équilibre et le dirigea sur les barres au sol. Rien à dire, il me les franchit niquel. Je le félicitai et le refit passer au dessus plusieurs fois puis, j’installai une petite croix de vingt centimètres. Je fis d’abord passer les barres au sol à l’étalon puis, je le dirigeai comme ça au trot. Nous fîmes une belle courbe et devant l’obstacle, il releva légèrement la tête et pointa droit ses oreilles vers la barre. Une petite foulée de galop et hop, par-dessus ! Je le félicitai et le lui fit refaire deux fois avant de l’aborder à l’autre main. Il me le sauta niquel et je le laissai souffler pendant que je rehaussais de quelques centimètres la croix. Puis, je lui refis passer les barres au sol et le dirigea vers la croix qui culminait à cinquante centimètres ! Rien d’infranchissables. D’ailleurs, c’était ce que semblait penser Gracieux Danseur car il passa au dessus comme si de rien n’était. Je le félicitai et lui refit faire une fois avant de le faire deux fois à l’autre main. Ceci fait, je redescendis et installa un petit vertical qui était à la même hauteur que la croix. L’étalon ne broncha pas et je lui demandai le galop dans la courbe précédent l’obstacle. Il ne m’embarqua pas et j’accompagnai son saut. Ainsi, je félicitai et je refis une fois à cette main puis une fois à l’autre. Je fis ensuite un oxer à environ soixante dix centimètres par curiosité simplement. Nous l’abordâmes au galop tranquille. Je me tenais prête à sauter, bien au-dessus de mes étriers, en équilibre, les mains posées devant moi. Mais je goûtai une nouvelle fois le goût de la terre ! L’étalon avait dérobé à la dernière minute dans une figure des plus magnifiques ! Il avait levé les antérieurs. J’avais crut qu’il prenait son appel mais une fraction de secondes plus tard, il avait tourné sur lui-même et refusé violemment. C’est donc une seconde fois que je me relevai péniblement et m’épousseta. L’étalon était resté à côté de moi. Il me regardé avec le même air que la première fois qu’il m’avait mise par terre. J’eus un sourire. Visiblement, je ne pouvais pas lui en vouloir à ce cheval. Je pris les rênes et lui montra l’obstacle. Puis, je me remis en selle et le remis au petit trot puis au petit galop. J’abordai dans cette allure l’obstacle mais cette fois, je restai assise. Une précaution qui ne servit pas à grand-chose car cette fois, il sauta l’obstacle et je me mis en équilibre pendant le plané, accompagnant le saut. Je le félicitai et le repassa au trot puis au pas. Autant l’arrêter sur quelque chose de positif. Il suait légèrement mais rien de bien grave. Je descendis de cheval et rangea les barres puis je me tournai vers l’étalon.

« Toi, t’es vraiment un filou ! Doué mais quel bandit ! »

Je l’embrassai sur les naseaux et nous sortîmes de la carrière. J’avais certes un peu mal aux fesses mais cette première séance n’avait pas été des plus mauvaises !

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Je rentrai mon étalon dans son box. Je retirai son filet et lui mit le licol. Puis, je retirai son harnachement et le posa sur le porte selle. Je défis ses nattes et lui démêla de nouveau la queue ainsi que les crins. Puis, je lui passai le bouchon à rebrousse poil. Je lui retirai ses guêtres et l’emmena brouter. En même temps, j’en profitai pour lui donner un bonbon à la banane qu’il mangea goulument. J’éclatai de rire et le fit brouter une bonne demi-heure, rêvassant un peu à côté de lui, lui flattant l’encolure. Puis, je le rentrai au box et lui posa une chemise séchante et des bandes de repos imbibées d’une lotion faite maison pour faire récupérer les tendons. Je lui flattai encore une fois l’encolure et l’embrassa sur les naseaux.

« A demain mon amour ! »

Je lui donnai un dernier bonbon et rentra chez moi, me massant les fesses ! Vraiment, qu’elle séance. Première fois que je le monte et déjà deux fois par terre ! Ca s’annonçait bien !

Aïe Aïe Aïe



Aïe aïe aïe, réveil douloureux en ce début de matinée d’hiver. Aujourd’hui, j’allais faire un bon pansage à Gracieux et l’emmener faire un tour au pré. Peut-être que nous irons faire ensuite quelques figures de dressage dans la carrière, qui sait ! Mais pour l’instant, j’étirais soigneusement mes muscles endoloris par les chutes d’hier. Il faut reconnaître que c’est révélateur de ce qui allait suivre : mon étalon allait m’en faire voir des vertes et des pas mûres ! Mais rien de bien méchant, heureusement ! Je souris et m’habilla rapidement. Malgré mes deux bleus sur les fesses, j’aimais beaucoup le joli gris et je ne voulais pas lui montrer que j’abandonnais après deux petites chutes ! Quel cavalier peut se vanter de n’être jamais tombé de sa monture au moins une fois dans sa vie ? Non, je ne chante pas là ! Je suis en train de faire une citation très sérieuse qui vous concerne tous ! Na mais oh ! Donc je disais que je m’habillais. Après avoir fait un brin de toilette, je sortis de ma chambre et avala un copieux petit déjeuner puis, je sortis de la maison et me dirigea vers le box de mon étalon. Il mâchait tranquillement son foin. Heureusement, je ne le dérangeais pas pendant sa sieste comme hier ! En me voyant, le bel étalon pointa quelques secondes ses oreilles vers moi puis, il retourna dans sa mangeoire. Je souris.

« Salut mon ange. J’espère qu’ils ont bien mouillé ton foin ! »

Visiblement, on avait mouillé son foin car lorsque je toucha l’herbe sèche, elle était humide. Je souris et sortis du box. J’amena ma fourche et une brouette et je passa un licol à l’étalon. Je l’attacha à l’anneau à côté de sa mangeoire et pendant qu’il mangeait, je commença à faire son box. C’était un box de copeaux et il était plutôt propre. En plus, les copeaux sont des trucs plutôt faciles à nettoyer donc, je ne mis qu’une quinzaine de minutes pour rendre son lieu de vie niquel. Puis, je rangea le tout et mit ses granulés à l’étalon. Il venait de finir son foin. Je fis un tour des box et, voyant que les autres chevaux avaient fini leur foin, je donna à chacun leur mangeoire. Puis, je raya sur le planning des tâches : « Distribution de la ration ». Puis, j’observa ce que j’allais travailler avec mon étalon aujourd’hui. J’avais inscrit la veille obstacle mais je raya le mot pour mettre dressage à la place. Après avoir réfléchi la veille, je pensais qu’une bonne séance d’obstacle serait bien pour l’étalon mais finalement, après une nuit porteuse de conseils, j’avais décidé de lui faire travailler du dressage. Rien de bien méchant, normalement, placement, déplacements latéraux et peut-être quelques demi-voltes et cercles en chassant les hanches. Donc vraiment rien de bien méchant ! Après avoir constaté que mon étalon mettrais au moins ¼ d’heure pour manger ses granulés vu le rythme qu’il avait, je me dirigea vers la sellerie et je me décida à nettoyer un peu mon tapis,… Bien sur, il n’était pas bien sale m’enfin, j’avais envie de m’occuper un peu donc bon, tout est bien pour s’occuper ! Puis, après un bon quart d’heure, je me dirigea vers le box de mon étalon. Visiblement, il avait fini. Je souris et pénétra dans le box.

« Et alors ma p’tite brute, t’as fini ? Et ba, il était temps ! »

Je pris mes affaires de pansage que j’avais laissé au pied de la porte et je commença à la panser. Je retira toutes les petites saletés sous la sole et je mis une nouvelle fois du goudron de Norvège pour protéger la sole et je fis de même avec tous les autres sabots. Puis, je décrotta la robe de mon étalon avec l’étrille, j’enleva ce qu’avait soulé l’étrille avec le bouchon et je démêla la crinière et le queue de l’étalon. Puis, je tressa la crinière de l’étalon et fis des pions. Je passa ensuite la brosse douce sur le dos de l’étalon et l’époussette. Je flatta l’encolure de Gracieux et prit mes guêtres et protège boulets. Je lui mis des cloches également puis, je lui posa une couverture d’extérieure. Je lui flatta l’encolure et lui mis un licol.

« Aller, tu vas pouvoir te défouler ! »

J’eus un sourire et je le sortis du box. Nous nous dirigeâmes vers les prés et je sentis mon étalon qui se chauffait légèrement. Je souris, ouvrit le portail et le mis face à moi. Je l’embrassa sur les naseaux et détacha la boucle du licol. Puis, je l’observa. Il fit un tour sur lui-même et partit au grand galop, la queue en voletant derrière lui. Il fit un bond en l’air et continua de faire diverses petites cabrioles. Je souris et ferma le portail du pré. Puis, je l’admira quelques minutes avant de poser le licol au pied du portail et de partir m’occuper des autres chevaux pour aider un peu mes parents !

Il en faut de l'énergie



« DRINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNG »

Na ! Pas le réveil. J’en avais marre de c’te machine ! Le son résonna dans mes oreilles d’un coup de main, je poussai l’objet pour éloigner le bruit de mes oreilles trop sensibles. Soudain, j’entendis un grand bruit. Je me levai et observai assez déconcertée le mur ! Mon réveil était là, pitoyable, tout cassé ! Je soupirai et secouai ma tête. Je me levai avec difficulté et pris ce qu’il restait de mon réveil. Je le jetai dans la poubelle et inscrivis sur la liste de courses : « Réveil ». Puis, je remontai dans ma chambre et m’habilla en vitesse. Je me coiffai soigneusement puis je descendis et rejoignis mes parents en bas. Après un petit déjeuner en vitesse, je sortis dehors. Je frissonnai. Le froid était de plus en plus mordant, annonciateur de l’hiver ! Je soupirai et pénétra dans l’écurie. Au moins, il y faisait chaud ! Je m’avançai vers le box de mon étalon.

« Salut mon ange. »

Je pénétrai dans le box. Je lui flattai l’encolure. L’étalon ne bougea pas. Il restait un peu dans son coin. Toujours indifférent à ma venue. Tant pis ! Je regardai sa mangeoire. Visiblement, mes parents avaient nourris les chevaux déjà. J’enfilai le licol sur la tête de mon étalon et je l’attachai à côté de sa mangeoire. Puis, je commençai à faire son box. J’en profitai pour faire tous les box de l’écurie. Après 1h30 de boulot, je pris mon étalon en main et l’attacha à la douche. Je retirai ses bandes de repos et les sous bandages. Je mouillai bien l’argile et commença à l’enlever. Je mis environ trente minutes pour tout enlever. Puis, je flattai l’encolure de mon étalon et lui enleva la couverture de son dos. A la place, je mis une chemise un peu plus légère. Puis, je le détachai et je me mis en marche tranquillement. Mon étalon suivait patiemment. Nous fîmes une belle balade en main autour du domaine. Nous prîmes le petit chemin menant à la forêt. Le sol était un peu dur et froid mais je sentais que mon étalon restait près de moi. Il semblait totalement apeuré dans cet environnement. Je souris et lui flatta tendrement l’encolure.

« Calme toi Gracieux, tu vas pas te faire manger si je suis là ! »

Entendre ma voix sembla le rassurer car le reste de la balade fut beaucoup plus détendu. Vers dix heures du matin, nous nous arrêtâmes dans une petite clairière et je le fis brouter pendant une bonne demi-heure. J’en profitai pour vérifier qu’il ne s’était pas abîmer mais visiblement non. Après la bonne séance de broutage, nous nous remîmes en marche, toujours tranquillement au pas. Je n’allais pas courir à côté de lui pour le faire trotter ! Puis, nous prîmes un petit sentier qui descendait la colline sur laquelle nous étions arrivés. Il était en pente douce et nous pûmes ensuite rentrer au box en pleine santé et toujours en pleine forme. Je flattai l’encolure de mon étalon et lui donna un petit bonbon à la banane une fois que nous fûmes rentrés. Je lui retirai son licol et le posa à côté de la porte du box. Puis, je lui passai un petit coup de brosse. Je regardai l’heure : il était presque midi. Je sortis des écuries et partit manger un bout avec mes parents. Miam, cette petite balade m’avait donné faim ! Ben quoi, ça fait du bien mais j’ai faim ! En plus c’t’aprèm, CSO alors j’ai besoin d’énergie ! Pake un étalon comme ça, il en faut de l’énergie !

[ Hihihi, merci Par contre, t'as oublié de noté un résumé :Aïe Aïe Aïe (diso pour le nom bidon xD) ]

Un jumpeur né^^


Je marchais dans les écuries. Soudain, j’entendis un hennissement venant du box d’un certain étalon que je connaissais bien maintenant. Je souris et je courus vers le box de mon étalon. Il avait sortit la tête du box et pointait ses oreilles vers moi. Il ronflait des naseaux, les yeux brillants. Je souris et tendis la main vers lui. Soudain, tout se transformait. J’étais sur mon étalon, à cru. Il galopait vers un obstacle gigantesque, de la taille d’une falaise. Il sautait et …

«- DRINNNNNNNNNGGGGGG
-Foutu réveil ! »

Je jetais le malheureux réveil et me levais douloureusement. Quel rêve ! Comme d’habitude, mon étalon ne ronflerait pas des naseaux en me voyant enfin, on peut toujours espérer. Je souris et m’assis sur mon lit. Je m’étirai soigneusement et m’habilla en vitesse. Puis, je me coiffai et mis mes boots et mes chaps. Je sortis de mon lit, salua vaguement mes parents et partis avec un tasse de chocolat au lait et un croissant au beurre. Je partis dans la sellerie et bus vaguement mon chocolat au lait. Je posai la tasse sur une botte de paille puis avala mon croissant au beurre. Je pris ensuite mon porte selle et je posai dessus mon tapis, ma selle, mes protections et mon filet. J’ajoutai ma boîte de pansage et me mis en marche. J’avançai jusqu’au box de mon étalon et le salua. J’entrai dans le box, lui flatta l’encolure et souris. Je lui donnai un petit bonbon à la pomme cette fois et lui enfila un licol.

« Salut mon ange ! »

Et soudain, l’étalon se transformait en dragon et …

Je me réveillai en sursaut, après une petite sieste bien reposante. Je me levai, m’étira et me pinça pour vérifier que cette fois je ne rêvais pas ! Puis, j’enfilai une veste et me dirigea vers le box de mon étalon. Celui-ci ne m’accueillit pas, comme d’habitude. Il s’approcha pourtant de la porte du box et j’eus un sourire. Je lui donnai donc un petit bonbon à la pomme qu’il croqua avec délice. Je pénétrai dans le box et lui flatta l’encolure. Puis, je lui enfilai un licol et je le fis sortir du box. Il avait l’air en forme après sa petite balade du matin. Je l’attachai à la barre de pansage et lui retira sa chemise. Puis, je commençai à lui faire un bon pansage, retirant la poussière sous sa robe et les saletés sous ses sabots. Je lui flattai l’encolure et lui démêla les crins. Je les lui nattai avec soin puis, je lui mis un filet et des protections. Mes protecs vertes pommes. J’adorais ces protecs et je trouvais qu’elles allaient à merveille à mon étalon. Je mis une grande longe à l’étalon et j’accrochai le mousqueton sur le côté droit du mors. Puis, je retirai le licol en collier et je me mis en marche suivie de Gracieux. J’en profitai pour prendre ma chambrière et nous nous dirigeâmes vers la carrière de saut.

-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Nous pénétrâmes dans la carrière de saut et je l’arrêtai au centre de la carrière. Je caressai son encolure et le mis sur un cercle. Je commençai par le pas. L’étalon se plaça dès que je lui demandai l’allure et je haussai les épaules. C’était un bon cheval mais cette attitude de soumission me dérangeait un peu. Je savais que je n’y pouvais rien mais cet étalon semblait avoir été marqué par un débourrage peut-être un peu fort. En tout cas, ce fut tout de même un sourire qui traversa mon visage quand je vis qu’il ne se mettait pas la même pression en longe. Je le laissai marcher au pas quelques minutes afin qu’il se mette bien en marche musculairement. Puis, après quelques minutes, je claquai la langue et lui demanda de partir au trot. L’étalon partit au petit trot. Son trot était souple et aérien, bien cadencé. Il me faisait vraiment penser à un cheval de dressage avec ses allures tout en grâce et en souplesse. Pourtant, je savais qu’il avait un très bon coup de saut grâce à mon premier entraînement avec l’étalon. Puis, après quelques minutes tranquillement au trot, je lui demandai de repasser au pas. Je l’arrêtai et me rapprocha de lui en douceur. Je m’arrêtai à côté de lui et lui flatta l’encolure.

« C’est bien mon ange. »

Je pris ensuite le filet et le fit tourner. Puis, je retournai au centre de la carrière et lui demanda le pas. Je le laissai marcher ainsi quelques minutes puis, je fis de nouveau un claquement de langue et l’étalon partit au trot. D’un coup, il pêta en l’air et partit plein galop. Je fus surprise et je raccourci légèrement ma longe. Je le fis tourner de plus en plus court et il repassa au trot dans une transition très douce et très progressive. Je souris et le félicita avec la voix. Puis, je le laissai trotter quelques minutes. J’exerçais une pression constante avec la longe pour que ses naseaux restent au centre du cercle. Puis, je le laissai trotter ainsi avant de lui demander une transition au pas. Il me fit exactement la même chose et je le félicitai avec la voix. Tranquillement, au pas, il souffla pendant quelques minutes avant que je lui redemande un départ au trot. Cette fois, je claquai la langue. Aucune réaction. Je claquai de nouveau la langue mais toujours aucune réaction. Je claquai la langue et agita légèrement ma chambrière. Cette fois, Gracieux partit au galop en secouant la tête. Il était désuni. Je souris et le repassa au trot et lui redemanda le galop. Cette fois, l’étalon fit un saut de mouton et partit au grand galop. Je fis comme la dernière fois et rétréci légèrement le cercle. Il ralentit sa cadence et je le remis sur un nouveau cercle plus large. Je le félicitai avec la voix et le laissa galoper ainsi quelques minutes avant de le faire transitionner au trot. Puis, je le fis transitionner au pas et l’arrêta totalement. Je le félicitai et m’approcha de lui. Je le fis changer de main puis, je le remis au pas, tranquillement. Après quelques minutes, je demandai directement le départ au galop. Je l’obtins plutôt bien et je le félicitai avec la main. Puis, je le repassai au trot et au pas et le laissa souffler. Je m’approchai de lui et le félicita.

« Bien mon p’tit amour ! »

Puis, je posai des barres au sol sur la largeur de la carrière et je le fis passer dessus au pas. Puis, je lui fis faire une courbe au pas et le fis passer entre deux chandeliers avec deux barres au sol les unes contre les autres. Je retirai ensuite la grande longe et prit ma chambrière. Ce qui allait suivre serait surement un exercice un peu difficile mais bon, il faut bien y passer ! Je commençai par lâcher mon étalon et le filet que je tenais dans ma main droite. Immédiatement, il partit au petit trot et je souris. Je pris alors deux chambrières, une dans chaque main. J’en plaçai une près de l’épaule et l’autre près de l’arrière main. C’est ainsi que je le dirigeai. L’étalon passa docilement les barres au sol mais s’évada vers le fond de la carrière. Ca n’eut aucun effet sur moi et j’attendis qu’il revienne. Après avoir pêté un bon coup en l’air, il revint docilement au petit trot et passa devant les chandeliers. Je le félicitai et lui redemanda de faire ça. Il le fit bien. Je m’approchai de lui et lui attrapa le filet. Il ne bougea pas et je lui flattai l’encolure. Je le fis changer de main et lui demanda la même chose. Il semblait plus docile car il n’arrivait pas tout au fond de la carrière pendant le passage des barres au sol. Il resta bien au trot en allant vers le fond et je le félicitai. Puis, j’installai une petite croix et je le relançai au trot. C’était très amusant de la faire sauter en liberté. Ca changeait beaucoup du travail de d’habitude. Je souris en voyant qu’il était concentré. D’abord, il me passa au trot les barres au sol. Comme il n’y avait pas le fond de la carrière, il était bien concentré et cadrait ses foulées sur les barres. Puis, il tourna et passa la petite croix au trot. Je crus qu’il partirait plein gaz mais Gracieux m’étonna ! Il fit une belle courbe et revins sur les barres. J’éclatai de rire.

« Magnifique mon ange. »

De lui-même, l’étalon revint sauter la petite croix. Je souris et le félicita. Il s’arrêta sur la courbe et je lui flattai l’encolure. Puis, je montai la croix et le mis à l’autre main. Je savais que j’aurais peut-être un peu plus de difficultés et je n’avais pas tort ! Au début, il passa bien les barres puis, il partit au grand galop, ruant dans tous les sens. Il sauta la croix dans un grand galop. Je lui parlai doucement pour qu’il se calme et c’est ce qu’il fit après quelques minutes au galop. Il revint au trot et passa les barres. Puis, il fit une courbe et revint sur l’obstacle. Maintenant qu’il avait un peu libéré du gaz, il semblait beaucoup plus enclin à travailler. Je le félicitai et lui installai un petit vertical, rien de bien méchant. L’étalon le sauta au trot. Je montai l’obstacle et lui refis sauter. Il devait être aux environs de cinquante centimètres et Gracieux fit une foulée de galop devant l’obstacle. Mais je me moquais un peu de ses abords. Ce que je voulais d’abord c’était le faire travailler en liberté et ensuite, lui faire faire un peu de puissance pour évaluer les hauteurs où je pourrais le faire travailler. Cela constituerait le palier de mon travail et je pourrais le faire progresser lentement sur des hauteurs un peu plus constante jusqu’à atteindre son maximum. Tout ceci en liberté d’abord puis en selle. Bien sur, j’avais l’intention de monter sur son dos car les concours ne se feraient pas sans cavalier mais pour l’instant, rien de mieux qu’une bonne séance en liberté pour mettre le cheval tranquillement au travail. Revenons-en à cette séance en liberté ! Je lui demandai de repasser l’obstacle et le félicitai. Puis, je le faisais changer de main et lui demandai le même travail. Je dû reconnaître qu’il bossait très bien en liberté car il me fit un très beau saut. Je le félicitais et augmentait les hauteurs. Je posai une barre d’appel devant l’obstacle qui culminait maintenant à environ soixante-dix centimètres. Je lui redemandai le trot pour passer les barres au sol puis le galop dans la courbe. Il s’étendit bien au-dessus de l’obstacle qu’il sauta avec de la marge. Je souris et le félicitai.

« Super mon cœur ! »

Je lui redemandai le saut qu’il réalisa de la même manière. Puis, je lui demandai de s’arrêter et le faisais changer de main. Je redemandai le trot et lui fis passer une fois qui fut très bien réussie. Je le félicitai puis, j’augmentai à environ quatre vingt dix centimètres. Le vertical était conséquent mais rien d’insurmontable. Je partis chercher une troisième barre que je posai sous la barre à quatre vingt dix centimètres. L’étalon prit d’abord le trot et calqua ses foulées sur les barres au sol. Puis, je lui demandai le galop et l’encouragea avec des claquements langue. Il prit une bonne impulsion et fit un petit pied mais sauta par-dessus. Le pied fit tomber la première barre. Je le félicitai tout de même et replaçai la barre avant de lui redemander le saut. Cette fois, il prit de bonnes foulées et s’envola littéralement par-dessus l’obstacle. Je le félicitai et décidai de corser un peu les choses. Je pris deux autres chandeliers que je posai derrière l’obstacle. J’installai un oxer à soixante dix centimètres. Je le mis au trot à l’autre main et l’envoyai sur l’obstacle. L’étalon passa les barres au trot et prit le galop dans la courbe. Il allongea ses foulées devant l’oxer et passa élégamment par-dessus. Je le félicitai et augmentai la hauteur de la barre de derrière et de la barre devant. A présent à quatre vingt dix centimètres, je renvoyai l’étalon sur l’obstacle. Il sembla hésiter quelques secondes mais mon claquement de langue lui redonna du courage et il passa par-dessus, ses muscles bandés pour pouvoir s’envoler au-dessus des barres. Mais son hésitation fit tomber la barre. Je le félicitai tout de même pour son courage et le renvoyai sur l’obstacle qu’il sauta royalement. Je l’arrêtai et lui flattai l’encolure. Puis, je le laissai marcher quelques minutes tranquillement au pas dans la carrière. Je veillai avec ma chambrière à ce qu’il reste au pas et qu’il ne s’arrête pas. Car un cheval ne peut pas récupérer à l’arrêt. Après ces quelques minutes au pas, je retirai la barre de l’oxer et la posai en barre d’appel. J’installai à la place un vertical culminant à un mètre. Je le laissai s’approcher de l’obstacle et bien le visualiser puis, je lui demandai le trot. Il commençait à mouiller légèrement mais comme il n’avait pas vraiment beaucoup bossé avant que je ne l’acquiers, cela ne m’inquiétais pas plus que cela. Je lui demandai donc le trot qu’il prit sans rechigner. Un cheval vraiment particulier ! Autant hier il n’y mettait aucune bonne volonté, autant aujourd’hui, il avait un cœur gros comme ça !

« Aller mon ange ! »

Donc, il prit le trot et passa les barres au sol. Il connaissait la musique. Il prit une courbe que je lui demandai de bien évaser puis, il prit le galop dans la courbe. Il allongea ses foulées et sauta très bien le vertical. Je le félicitai et lui demandai la transition puis lui redemandai de sauter. Les oreilles pointées en avant, les muscles de l’encolure tendus, le regard bien droit, il fit une bonne foulée d’appel et s’envola au-dessus de l’obstacle. Je le félicitai et le faisais changer de main. Je redemandai la même chose à l’autre main. L’entier s’exécuta volontiers et sauta avec un peu de marge encore l’obstacle. Je le félicitai avec la voix puis, je rehaussai un peu la barre. Maintenant, l’obstacle était à environ un mètre dix et l’étalon me le sauta niquel. Il semblait avoir quand même un bon potentiel en CSO autant en tout cas qu’en dressage ! Je le félicitai et le faisais changer de main. Je lui redemandai la même chose. Il partit dans un bon rythme mais arrivé devant l’obstacle, il refusa net. Je m’approchai et lui faisais sentir l’obstacle. Puis, je redemandai l’exercice. Il arriva au galop et fit un pied devant l’obstacle. Il fit tomber la barre mais je le félicitai et lui redemandai. Cette fois, il sauta bien. Je le félicitai. Puis, je mis un oxer dont la plus haute barre était à cette hauteur. Mon étalon saut bien par-dessus et je le félicitai. Je lui demandai à l’autre main puis, juste par curiosité, j’installai un obstacle à un mètre vingt. C’était un vertical. Je le lui fis sentir.

« Tu le sautes et après on rentre ! »